Le débat parlementaire autour de la nouvelle loi de finances marocaine dévoile le pot au roses. Une liste non-exhaustive des sociétés qui ne paient pas la totalité de leurs impôts à l'Etat a été livrée, hier, par le président du groupe PAM à la Chambre haute du parlement. La CDG, l'ONDA, Bank al Maghrib, mais auss Redal et Maroc Telecom, notamment, doivent plusieurs dizaines de millions de dirhams au fisc.
Personne n'échappe à la critique. Parmi les acteurs de la gestion des réseaux d'eau et d'électricité au Maroc, la Cour des comptes marocaine, dans son dernier rapport, publié le 29 mars, accable autant les sociétés délégataires de services publiques dont certains employés sont directement accusés de fraude, que l'Office National de l'Eau Potable, lui même. Difficile de les imaginer aptes, alors, à