Vers la fin du premier semestre 2014, les signaux d’une éventuelle crise du secteur immobilier étaient déjà perceptibles. L’on aurait espéré que l’année se termine sur une meilleure note, mais non. Les mises en chantier – tous segments confondus - ont encore chuté pour la troisième année consécutive et les achèvements de chantiers ne sont pas mieux lotis.
Avec la baisse des ventes de ciment en 2013, les professionnels s'attendaient à une meilleure année 2014, misant sur la hausse de la demande en production de logement. Mais les données semestriels du ministère de l'Habitat relayées par l'hebdomdaire La Vie éco montrent qu'il n'en est rien. Mis à part deux segments de la production de logement qui sortent du lot, la dégringolade est quasi-généralisée.
Le drame de Bourgogne a suscité nombre d’interrogations autour de l’habitat dans la capitale économique. Dans une interview accordée à L’Economiste, le président du Conseil de l’Ordre national des architectes révèle que de pareils incidents sont susceptibles de se reproduire puisqu’un quart des immeubles de Casablanca sont surélevés, et certaines nouvelles constructions sont également
Considéré comme l’un des révélateurs de la santé économique du pays, le secteur du ciment au Maroc a enregistré une baisse de l’ordre de 6,3% l’année dernière après avoir pourtant connu une relance spectaculaire en novembre. Cette nouvelle contreperformance après celle de 2012 s’explique notamment par la réduction drastique des investissements de l'Etat, la crise du marché
C’est l’équivalent de la moitié des décès enregistrés dans les accidents de la route. Près de 2000 ouvriers meurent chaque année sur les chantiers marocains. Un constat alarmant expliqué en partie par l’absence d’une réglementation claire sur la sécurité au travail. Explications.