Dans son rapport annuel au titre des années 2019 et 2020, publié cette semaine, la Cour des comptes a pointé un «déséquilibre structurel interbassins au niveau des apports hydriques annuels», recommandant notamment de «réaliser les projets matures de connexions interbassins».
La culture de la pastèque continue son expansion à Feija, drainant davantage de ressources hydriques de la nappe. À l’heure où la sécheresse frappe Oued Drâa et le pays, cette culture doit susciter des interrogations quant à son impact sur la pérennité des eaux souterraines.
Si le spectre d’une année de sécheresse plane sur le Maroc ces dernières semaines, les mesures entreprises à Marrakech et bientôt à Oujda pour réglementer l’usage de l’eau changeront-elles la donne ? Mohammed Saïd Karrouk, professeur de climatologie à l'Université Hassan II et ex-membre du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (IPCC) de l’ONU nous livre son analyse.