De nouvelles révélations sur la fameuse facture des chocolats d'un montant de 33 735 dh. Cette fois, c’est le principal concerné qui en est l’auteur. Dans des déclarations au quotidien Al Akhbar, le ministre Abdelâdim El Guerrouj a résumé toute cette affaire en une malheureuse succession de «malentendus».
Visiblement, Benkirane a pris très au sérieux les menaces du secrétaire général du Mouvement populaire de quitter le gouvernement, proférées cinq jours auparavant. Hier, il a blanchi Abdelâdim El Guerrouj dans l’affaire de la facture de chocolats. De son côté, le ministre à la Communication a porté un ferme soutient à un autre ministre du MP, Mohamed Moubdiî. Le ministre de la Fonction
L’affaire de la facture de chocolats du ministère de la Fonction publique pourrait être close assez rapidement. Après plusieurs jours de silence, le parti d’Abdelâdim El Guerrouj reconnait l’existence de la facture mais assure qu’elle a été payée par la famille du ministre. La page est, ainsi, tournée pour le Mouvement populaire.
Le scandale de la facture de chocolats fera-t-il fondre la carrière politique du ministre Abdelâdim El Guerrouj? En tout cas celui-ci ne devrait pas trop compter sur le soutien de son parti, et surtout pas celui de Mohand Laenser, son supérieur hiérarchique au sein du Mouvement populaire, qui s’est empressé de le lâcher.
Selon le quotidien arabophone Al Akhbar, l’ancien ministre de la Fonction publique aurait réglé, le jour même du remaniement ministériel, une facture de plus de 30 mille dh de gâteaux et chocolats. Un achat destiné, toujours selon le journal qui publie la facture, à une fête familiale. Détails.
Encore une fois, «les intérêts supérieurs de la nation» sont brandis par un ministre du gouvernement Benkirane pour justifier une mesure. C'est au tour d'Abdelâdim el Guerrouj, à la tête du département de la Fonction publique, qui a usé de cet argument pour expliquer le maintien de l’heure d’été jusqu’au 27 octobre. Avant lui, Mustapha Ramid avait levé la même carte pour justifier la
Au palais royal de Rabat, le roi a reçu et nommé les ministres du gouvernement d'Abelilah Benkirane.