Au Maroc, les accusations visant la France comme étant l’instigatrice de la résolution du Parlement européen du 19 janvier, se renforcent par les déclarations de Lahcen Haddad, président de la Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne.
Deux jours après la décision du roi Mohammed VI de limoger des ministres et d’en sanctionner d’autres, Lahcen Haddad a réagi. L’ex-ministre du Tourisme a défendu son bilan, soulignant qu’il «n’a rien à se reprocher». Dans un enregistrement audio, le député de l’Istiqlal a renvoyé la balle dans le camp de l’Office national marocain du tourisme et le ministère de l’Economie
Même si dans son discours du 30 juillet, le monarque a appelé les partis à cesser d’instrumentaliser le statut du roi à des fins électoralistes, des politiques continuent à braver l’injonction royale. Explications.