Au début du XXe siècle, Mohamed ben Abdelkrim el-Khattabi mena une révolution contre les colonisateurs espagnols et français dans le Rif, après être sorti victorieux de la bataille d’Anoual le 22 juillet 1921. La république du Rif vit alors le jour, devenant la première d’Afrique du Nord au siècle dernier.
Dans cette quatrième partie, nous revenons sur le début de la formation des cellules de l’Armée de libération dans le «Triangle de la mort», à Mermoucha ainsi que dans d’autres régions. Nous ferons aussi le point sur le rôle prépondérant de plusieurs personnalités dans ce processus dont Ali Boutaher Akdad et Abbas El Messaâdi.
C’est presque dans l’indifférence général que le Maroc a commémoré le 18e anniversaire du discours royal du 17 octobre 2001 à Ajdir, consacré à l'amazighité.
A quatre jours de la commémoration du 52ème anniversaire du décès d’Abdelkrim El Khattabi, survenu le 6 février 1963 au Caire, le siège du haut commandement de la guérilla rifaine, sis à Ajdir, est menacé de destruction par des travaux initiés hier par une société de construction. Grâce à la mobilisation de la société civile, les autorités ont suspendu
51 ans se sont écoulés après son décès mais la question du rapatriement du corps d’Abdelkrim El Khattabi est toujours d’actualité. Février 2013, sa fille, Aïcha, avait sollicité l’intervention du roi Mohammed VI pour faciliter le «retour» de l’émir au Maroc. Hier au parlement, un député a soulevé la même question.
Les résultats de la dernière étude menée par le bureau international de consulting en finance islamique, le cabinet français IFAAS, révèlent qu’une très large proportion de la population marocaine se dit favorable à l’introduction de la finance islamique dans le royaume. M. Boubkeur Ajdir, directeur de projets chez IFAAS, discute les opportunités et enjeux majeurs de son développement.
Depuis que les lumières s’étaient braqués dernièrement sur les évènements de Taza, la question du réaménagement des zones marocaines enclavées a dû renaître de ses cendres.