Le parti de l’Istiqlal a un nouveau secrétaire général. Le face à face Hamid Chabat-Abdelouahed El Fassi a donné la victoire au syndicaliste par 478 voix contre 758 pour le fils du fondateur du PI. Dans son message de félicitation, le roi Mohammed VI a qualifié Chabat d'homme «convaincu du militantisme de proximité».
Yabiladi a traité dans divers articles la discrimination à l’embauche que subissent les femmes portant le voile dans les entreprises marocaines. (cf article) Aujourd’hui, l’Economiste parle d’une autre forme de discrimination, beaucoup plus taboue : la discrimination ethnique pratiquée par certains patrons préférant recruter des Marocains fassis ou berbères plutôt que des Marocains 3roubis.
Pressé de dresser un bilan des réalisations à mi-législature, Abbas El Fassi a dû faire appel à des «envoyés» du ministère de l’Intérieur Français pour l’accompagner dans son grand oral au Parlement afin de mettre en relief les politiques publiques initiées par sa majorité depuis 2007.
Le mardi 13 octobre, Mohamed Cheikh Biadillah, du Parti Authenticité et Modernité (PAM), a été élu, président de la Chambre des conseillers à la majorité absolue au 2e tour. Cette victoire d’un parti d’opposition face au candidat du Rassemblement national des indépendants (RNI), risque de porter un coup dur à la coalition gouvernementale. En effet, à la suite de cet échec, le RNI a menacé de se retirer de l’équipe dirigée par Abbas El Fassi. L’information a été
«Démissionner ou on vous obligera à le faire dans les plus brefs délais», tel est le message clair et précis adressé par les membres du bureau politique au Premier secrétaire du parti USFP et à son adjoint Abdelouhed Radi, dimanche soir. Pris la tourmente, les deux ministres socialistes du gouvernement El Fassi 1 (car un remaniement est prévisible) ont pris la poudre d’escampette en déposant les armes, lundi, aux pieds des protagonistes de cette «affaire».
Que penser du gouvernement aux affaires ? Peu de choses. Si ce n’est qu’il a réussi à perdre de sa pseudo crédibilité en un temps record. En effet, l'opinion publique, qui avait déjà envoyé un message clair à l’Etat le 7 septembre dernier (en boudant les urnes), se montre totalement indifférente aux discours de l’exécutif en place. L'équipe gouvernementale ne s'en souci pas, comme si tout le monde vivait, cohabitait, dans la plus grande…indifférence.
La situation des Amazighes au Maroc est unique et paradoxale. Voilà le cas d’un pays où la majorité de la population est d’origine amazighe (environ 60 % de la population), sauf qu’elle est qualifiée de « minorité culturelle et linguistique » ! Et qu’en est-il de la culture millénaire des Amazighs ? Elle a été folklorisée et rendue comme un produit qu’on peut vendre aux touristes de Marrakech ou d’Agadir ! Les mouvements culturels amazighs crient au scandale. On parle de