Officiellement arrêté le 10 décembre dernier pour trafic de drogue et détenu depuis lors, Driss Bouterrada, membre du Mouvement du 20 février [M20] est entre les mains de la justice. L’AMDH et le M20 dénoncent de «fausses accusations» et réclament sa libération ainsi que celle de tous les autres «détenus politiques».
C’est l’information qui circule dans la presse nationale depuis deux jours. Le PJD aurait préparé une proposition d’amendement des articles 20 et 21 du Code de la famille pour interdire le mariage des moins de 16 ans qui est possible au Maroc sous autorisation du juge. Aucune déclaration officielle n’a cependant été faite pour l’instant, acteurs sociaux et ONG en tiennent compte, mais restent sur leurs gardes.
Des centaines de personnes ont formé une chaine humaine devant le Parlement et le palais de justice à Rabat, samedi dernier, pour protester contre les violences faites aux femmes. Des témoignages poignants ont accentué les revendications, mais les femmes Pjdistes étaient les grandes absentes.
Les protestations sociales se multiplient au fil des jours et les autorités ont décidé de ne plus tolérer les écarts de comportement. Après les condamnations, mardi matin des émeutiers de Taza, place à ceux de Beni Mellal. 21 jeunes ont été interpellés et ont comparu devant les tribunaux mercredi, suite à des émeutes violentes survenues dans la ville dimanche dernier. Sans parler de la condamnation du