L’élection présidentielle algérienne aura lieu le 12 décembre, malgré la persistance des manifestations refusant d’élire un successeur d’Abdelaziz Bouteflika avant le départ de tous les symboles de l'ancien régime. Cinq candidats tenteront de regagner la confiance des électeurs, avec des visions différentes sur plusieurs questions, dont l'avenir des relations avec le Maroc.
Déclaré comme nouveau président tunisien par les deux instituts de sondage, Kaïs Saïed a déjà évoqué dans son programme présidentiel le Sahara occidental et l’UMA. Celle-ci était le fer de lance de l’ex-président tunisien Moncef Marzouki avant qu’il ne se heurte au niet algérien.
Ce jeudi, la diplomatie algérienne a annoncé avoir saisi le Secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe pour appeler à une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA. Bien que l’Algérie insiste sur le fait que son appel intervient suite aux conclusions du Sommet extraordinaire de l’Union africaine, tenu le weekend dernier, l’appel rappelle «l’ambition de