A faire l'inventaire des différents arguments énoncés pour critiquer la décision d'introduire la darija dans l'enseignement, certains arguments reviennent, infatigables : le premier voudrait qu'il s'agisse d'un «complot», et ce complot viserait, ablativo tout en un tas, à «écarter les Marocain.e.s de l'Islam», à «saper l'identité et les valeurs du pays» à couper les Marocains
Alors que le débat sur l’utilisation de mots en darija dans l’enseignement primaire se poursuit, la linguiste Hafsa Bekri-Lamrani revient sur l’importance de préserver les langues et l'histoire des langues.
Dans la foulée de la polémique autour des termes en darija utilisés dans les manuels scolaires, le chef du gouvernement s’est prononcé contre l’idée, alors qu'un long communiqué du ministère de tutelle détaille les raisons pour lesquelles son usage tel qu’il est actuellement n’est pas une atteinte à la langue arabe.
Alors que la polémique enfle sur l’usage du dialecte dans des manuels scolaires de langue arabe, le chef du gouvernement a fini par se prononcer. El Othmani refuse de trancher la question du retrait des livres en question et renvoie la balle dans le camp de tierces parties.
La Coalition nationale pour la langue arabe a répondu ce jeudi aux explications fournies par le ministère de l’Education nationale quant à l’utilisation de la darija dans des manuels d’enseignement primaire. Mais il s’agit, selon ledit département, de «8 mots seulement dans un manuel [contenant] 8 000» autres mots en arabe.
L’introduction de la darija dans les manuels scolaires au Maroc suscite un vif débat au sein de la société marocaine et en particulier dans sa sphère politique. Entre les défenseurs qui y voient une forme de reconquête culturelle et linguistique du pays et les pourfendeurs qui dénoncent la menace d’une atteinte portée aux valeurs spirituelles séculaires, d’autres préfèrent se saisir du sujet de
La présence en Espagne de l’arabe de Ceuta depuis la seconde moitié du XIXe siècle «est un argument de poids», estime le chercheur Francisco Moscoso.