Après le silence des premiers jours de l'éclatement du Danielgate, voilà que le gouvernement tente de rattraper son retard. Benkirane veut savoir la partie qui a donné les ordres aux forces auxiliaires de charger les manifestants opposés à la grâce royale dont a bénéficié l’Espagnol. Ne recevant aucun écho de la part de son ministre de l’Intérieur à sa demande, le titulaire de la justice
Arrêté en Espagne lundi, dans la journée, Daniel Galvan est d’ores et déjà derrière les barreaux. Le juge de l’Audience nationale a décidé, ce mardi matin, de le placer en détention préventive de peur qu’il prenne la fuite. Le Maroc a un délai de 40 jours pour déposer une demande d'extradition.
Sans contestation, la Danielgate trône sur l’actualité au Maroc. Chaque jour qui passe apporte son lot de nouveautés, contraignant les possibles protagonistes dans cette affaire à briser leur silence. Fouad Ali El Himma en fait partie. Des «jeunes de la région de R’Hamna», le font à sa place sur facebook, ils se mobilisent pour la défense du conseiller du roi.
Arrêté hier, par la police espagnole, Daniel Galvan, devra être présenté devant l’Audiencia Nacional, haut tribunal espagnol situé à Madrid. Du côté des autorités marocaines et espagnoles, on s’active pour essayer de trouver une solution à cette affaire qui pose de multiples problèmes d’ordre juridique.
L’ambassade d’Espagne à Rabat aurait donné deux listes aux autorités marocaines lors de la visite de Juan Carlos. Ainsi, 18 détenus devaient être graciés et 30 autres extradés. Le Maroc a décidé de libérer la totalité des 48 prisonniers alors que Galvàn était dans le lot des extradés.
Le pédophile espagnol, Daniel Galvan qui venait d’être gracié par le roi Mohammed VI, mardi 30 juillet 2013, à l’occasion de la Fête du trône, vient d’être arrêté en Espagne, a fait savoir aujourd’hui le ministère de l’Intérieur.
Hafid Benhachem, délégué général à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion, vient d’être révoqué par le roi Mohammed VI. Il serait le responsable de la bévue de la grâce royale du pédophile espagnol, Daniel Galvan.
L’annulation de la grâce royale accordée à Daniel Galvan ne sera pas automatiquement suivie par un retour immédiat du violeur dans sa cellule de la prison de Kénitra. La convention de 1997 signée entre Rabat et Madrid sur la coopération judiciaire écarte cette possibilité. Les deux parties ont convenu de ne pas extrader leurs ressortissants. Dans les meilleurs des cas, si on le retrouve, Daniel pourrait purger le restant
L’éclatement du Danielgate est un exemple, de plus, attestant du manque de communication entre le palais et le gouvernement. Avant les deux sorties du cabinet royal, samedi et dimanche, Mustapha Ramid se démêlait comme il pouvait à présenter des justifications à une décision qui n’était pas de son ressort. Abdelillah Benkirane étant resté aux abonnés absents.
Hier soir, le communiqué du cabinet royal lu sur la chaine Al Aoula devait apaiser le sentiment légitime de révolte suite à la grâce royale du pédophile espagnol Daniel Galvan. Aujourd’hui une nouvelle information vient ternir encore plus la procédure de grâce par le roi. En 2006 déjà, TelQuel révélait que Hervé Désiré Le Gloannec, un Français, avait été