A la Chambre des représentants, un député de l’Istiqlal a soulevé les «zones d’ombres» qui entourent les grâces royales accordées à certains détenus. Cette question n’est bien entendu pas dénuée de calcul politicien.
A peine libérés, les voilà qu’ils projettent la création d’un «courant salafiste réformateur» sous la tutelle du Mouvement démocratique et social. Une formation créée par Mahmoud Archane, ancien commissaire de police durant les années de plomb.
Après plusieurs années d’attente, une grâce royale a été décidée au profit de détenus salafistes. En revanche, les 24 saharouis de Gdim Izik devront encore attendre malgré les appels du pied des ONG internationales.
Il y a quatre ans jour pour jour, des représentants de l’Etat marocain signaient avec des délégués des détenus salafistes un accord, prévoyant de libérer une bonne partie de prisonniers condamnés pour terrorisme. Aujourd’hui, les salafistes manifestent pour dénoncer la non-application de l’accord.
L'épineux dossier des détenus de Gdim Izik serait-il sur la voie de la résolution ? La Haute délégation des prisons a demandé à certains centres de détentions la liste des prisonniers sahraouis, notamment ceux incarcérés à Salé et à Kenitra. C’est la procédure suivie à chaque préparation de mesures de grâce royale.