L’arrivée de l’automne rime forcément avec la fin des beaux jours. Les retours de vacances, le stress des dossiers urgents et en retard, et le manque de lumière naturelle sont des facteurs qui jouent sur notre moral. Et notre pauvre petite tête qui se dit «Et voilà, c’est reparti pour un an !». Pourquoi est-on si déprimées en automne ? Et surtout, comment éviter et soigner ce coup de blues ?
A sa quatrième édition ces vendredi et samedi à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, Cinépsy Maroc met en lumière les questions liées à la dépression, dans un congrès régional unique qui combine l’intervention de médecins spécialistes et la projection-débat d’une dizaine de films sur cette thématique.
Alors que les étudiants marocains ont regagné leurs universités, dans le cadre de la rentrée universitaires 2021-2022, pour suivre leurs cours en présentiel, quatre chercheurs marocains plaident, dans une étude récente, pour un suivi de la santé mentale de cette catégorie, afin d’atténuer les effets des événements traumatisants liés au Covid-19.
Malgré la persistance des symptômes, les personnes atteintes d'épuisement professionnel sont très peu nombreuses à oser demander l’aide d’un thérapeute, tiraillées entre culpabilité et perfectionnisme.
En l’espace de dix jours, deux Marocains résidant à l’étranger se sont immolés en France et en Belgique de désespoir. Ils ne parvenaient pas à obtenir un titre de séjour. Un psychiatre revient sur la symbolique du geste de l’immolation.
C’est ce qu’on pourrait appeler l’effet post-ramadan. En plus de ne pas boire ni manger, bon nombre de patients atteint de maladies mentales graves ont décidé, contre l’avis de leur psychiatre, d’arrêter leur traitement médical durant le mois sacré encourant de graves risques pour leur santé mais également pour leur entourage.