Dans un entretien accordé, mardi, à la chaîne France 24, le chef du gouvernement Saadeddine El Othmani a évoqué des questions d’ordre national et d’autres internationales. Il a aussi abordé la situation des détenus du Hirak du Rif, bottant en touche, par ailleurs, sur la position du PJD quant au mouvement Al Adl wal Ihsane.
Présenté ce juillet au siège de l’organisation, le rapport annuel de l’Association marocaine des droits humains fait état de violations continues et de restrictions de libertés ciblant les militants, surtout en matière de droits civils, politiques et sociaux.
Après 10 mois de travail dans des conditions difficiles, la Chambre des conseillers a décidé de dissoudre la commission d’enquête parlementaire sur Jerada. Un mécanisme qui voulait déterrer un délicat dossier, vieux de 21 ans.
Saâd-Eddine El Othmani a présenté, cet après-midi, le bilan d'étape de son gouvernement. Sur les mouvements de contestations, notamment à Al Hoceima et Jerada, il est resté très évasif, reconnaissant que son cabinet -ou un autre- «n’est pas capable de régler les problèmes du Maroc en deux années ou même durant tout son mandat».