Au lendemain de la proclamation de l'Etat d'Israël en Palestine occupée, quelques semaines ont suffi pour saper la coexistence pacifique et la paix qui régnaient entre musulmans et juifs dans l'est du Maroc. Le 7 juin 1948, des Marocains de confession juive font l’objet d’une attaque. Le bilan est lourd avec 42 décès et une vingtaine de blessés. Histoire.
Les élections générales du 8 septembre au Maroc se sont distinguées, dans certaines régions, par une mobilisation marquée des jeunes qui ont longtemps tourné le dos aux urnes, ainsi que des militants issus des mouvements sociaux.
Pour permettre la construction d’un monument à la mémoire des leurs proches, des descendants des Marocains de confession juive tués lors des événements d’Oujda et Jerada de 1948 demandent à ce que l’Etat israélien reconnaisse ces tristes émeutes en tant qu’«actes terroristes».
Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a réitéré ses recommandations quant au respect du droit de manifester, pour une interprétation favorable aux droits humains lors des interventions des forces de l'ordre. Cet avis a été rendu public, ce vendredi, dans un rapport consacré au Hirak de Jerada.
Dans une interview publiée ce lundi par le journal français L’Opinion, Abdelmadjid Tebboune a qualifié «d’escalade qui doit s’arrêter», le projet marocain de caserne militaire à 38km de sa frontière avec l’Algérie. Une sortie qui confirme les préoccupations du voisin de l’Est malgré les précisions émises par le Maroc.