Benkirane dit prendre tout son temps avant d’opérer le remaniement ministériel qu’il annonce, d'ailleurs, léger pour remplacer le limogeage de Mohamed Ouzzine et le décès de Abdellah Baha. Une position qui serait la conséquence du retard du feu vert du Palais à la nomination de Jamaâ Moâtassim au poste de ministre d’Etat sans portefeuille.
L’affaire fait grand bruit à Kouribga et risque de faire sauter plusieurs têtes. Et pourtant l’enquête de la police vient tout juste de commencer après avoir subi un retard de plus de deux ans. En mars 2012, le roi Mohammed VI avait donné ses instructions à l’ancien ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser, d’ouvrir une enquête judiciaire.
Le suicide du jeune de Sidi Bettach ne serait que la face visible des nombreuses injustices commises par le caïd Hajjar. A Témara, des citoyens attendent que la justice mène des enquêtes sur les multiples plaintes déposés contre le fils du général Haddou Hajjar.
L’affaire de la facture de chocolats du ministère de la Fonction publique pourrait être close assez rapidement. Après plusieurs jours de silence, le parti d’Abdelâdim El Guerrouj reconnait l’existence de la facture mais assure qu’elle a été payée par la famille du ministre. La page est, ainsi, tournée pour le Mouvement populaire.
11 ans après la mort de Mohamed Aït Si Rahal, son assassin, le commissaire Mohamed Khardouch est toujours en cavale. Il a pourtant été condamné par la justice marocaine à 10 ans de prison. En dépit de l’appel lancé par la veuve de ce MRE, Zoubida Aït Sihara, les autorités marocaines semblent rester muettes. Aujourd’hui, elle dit avoir peur pour sa sécurité.