Depuis les attentats du 24 août 1994, de l’hôtel Atlas Asni de Marrakech, les frontières terrestres maroco-algériennes sont fermées. Cela fait donc 14 ans que le pouvoir algérien soutient qu’un retour à la normale bénéficierait à l’économie du royaume. Une version qui, désormais, ne tient plus puisqu'une étude prouve le contraire. Explication.
Rabat a, enfin, décidé de hausser le ton contre Alger. Le royaume a fait savoir, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, qu’il refuse les trois conditions des autorités algériennes pour une normalisation des relations.
Les relations maroco-algériennes sont au point mort. Le souhait de Rabat d’une normalisation se heurte à des conditions récemment émises par Alger. La lutte contre le trafic de cannabis en est l’une d’elle. Morad Medelci, le chef de la diplomatie a sous-entendu que son pays «est presque visé» par le Maroc.
Après la suspension des manœuvres militaires avec les Etats-Unis, le Maroc aurait reporté à des dates ultérieures les déplacements de deux ministres en Algérie. Dommages colatéraux du projet de rėsolution américain.
Lundi, Mourad Medelci, le chef de la diplomatie algérien a consacré la grande partie d’un entretien, accordé à une radio algérienne, au Maroc.
Les ministres des Affaires étrangères du Maghreb vont se donner l'occasion de discuter du futur de l’UMA. Le Maroc sera la terre d’accueil de cette rencontre qui se tiendra en février prochain, selon une annonce du ministre des Affaires étrangères algérien, Mourad Medelci.