Les relations entre le Maroc et la Mauritanie s’annoncent sous de meilleurs auspices. Le rapprochement, amorcé cette semaine, nécessite un suivi particulier pour assurer les conditions d’une réelle normalisation.
Après la mise au point mardi signée Abbas El Fassi au sujet des propos de Hamid Chabat, le président du Conseil national du parti de la Balance publie ce mercredi une deuxième mise au point. L’occasion pour lui d’affirmer que les déclarations du secrétaire général étaient «éminemment personnelles». La liste des anti-Chabat ne fait que s’agrandir.
Abdelilah Benkirane s’est entretenu ce mercredi pendant 45 minutes avec le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz. Lisant une déclaration écrite, le chef du gouvernement désigné a qualifié les propos de Hamid Chabat sur la «marocanité de la Mauritanie» d’«irresponsables» et de «personnels». Il a également fait savoir qu'ils ne reflètent pas les positions du roi Mohammed VI
Le Maroc n’a toujours pas de gouvernement, plus de deux mois après la désignation, par le roi Mohammed VI, d’Abdelilah Benkirane, pour former un nouvel exécutif. Les négociations entre la formation politique du chef du gouvernement désigné et les autres partis sont toujours bloquées. Le Rassemblement national des indépendants (RNI) maintient sa condition relative à la mise à l'écart du Parti de
L’absence de gouvernement marocain plus de deux mois après les élections reviendrait à une «manipulation de l’Etat profond». C’est ce que confie à Yabiladi Abdelaziz Aftati, membre du Parti de la justice et du développement (PJD) qui a remporté les législatives.
Comme à l’accoutumée, Abdelilah Benkirane rompt un silence de plusieurs jours en accordant une déclaration à la presse étrangère au lendemain du décès de Mohcine Fikri. Dans l’interview publiée par Deutsche Presse-Agentur et reprise par plusieurs médias, le chef du gouvernement explique la réaction de son gouvernement, commente les manifestations de vendredi dernier et ne rate pas l’occasion de