Pour les deux militantes féministes Saida Idrissi et Bouchra Abdou, ces chiffres ne signifient pas pour autant que la condition des femmes au Maroc s’est améliorée. Elles déplorent le manque de sensibilisation et de communication sur la loi 103.13 entrée en vigueur l’année dernière.
La lutte contre les violences faites aux femmes ne passera pas sans l’implication des hommes. Encore faut-il que la société ne les encourage pas à la violence, à travers des valeurs culturelles et religieuses qui imprègnent encore profondément les rapports entre hommes et femmes au Maroc.
Un décompte provisoire, révélé mardi par le quotidien Tagespiegel, fait état d’une augmentation de 900 cas de violences d’extrême droite par rapport au premier semestre 2018.
Le rapport présenté par la ministre Bassima Hakkaoui est aujourd’hui contesté par plusieurs associations. Elles estiment qu’il ne peut servir de référence et remettent en cause l’auteur et le moteur derrière la publication de cette enquête.