L’AMDH a brossé un sombre portrait des droits de l’Homme au Maroc. Avec chiffres et des cas à l’appui pour étayer sa version, le rapport de l’AMDH a consacré sa première partie aux violations des droits de l’Homme en 2011 alors que la seconde est réservée aux six premiers mois de cette année.
Chaque année, Amnesty International publie son traditionnel rapport sur la situation des droits de l’homme dans le monde. Elle vient de publier celui pour l’année 2012, un rapport qui n’est pas très flatteur pour le Maroc. L’ONG y pointe du doigt la violence utilisée par les forces de l’ordre lors des manifestations du 20 février en 2011 et le manque de liberté d'expression dans la presse.
Avant son arrestation en septembre pour une sombre affaire d’agression, le rappeur Lhaqed était peu connu au Maroc. Après quatre mois de prison ferme, une nouvelle icône d’une certaine jeunesse est née mais cette fois elle s’est radicalisée.
Le mouvement, ce sont les assemblées générales, les composantes (allant des Adlistes aux nahjistes en passant par les indépendants), les slogans, les banderoles, les manifs, les figures. L'esprit, c'est l'irrévérence, la citoyenneté, le courage, l'ironie, la vigilance, la fraternité.
Cela fait une année maintenant que le mouvement du 20 février a entamé sa première marche, depuis, de l’eau a coulé sous les ponts.
Il y a un an moins un jour que se déroulait la première manifestation du Mouvement du 20 février réclamant une véritable démocratie pour le Maroc. Aujourd'hui, dimanche 19 février, le sitting organisé pour cet anniversaire par le M20, place Mohamed V, à Casablanca, ressemble plutôt à un regroupement d'anciens combattants, même si beaucoup restent optimistes.
Ils avaient imaginé la démocratie pour le Maroc, ils ont gagné l'élection du PJD. En 2011, rien ne s'est passé comme prévu et si le premier anniversaire du Mouvement du 20 février sonne comme une échec pour ses membres, son irruption dans le paysage politique marocain n'a pas été sans conséquences.
«My Makhzen and Me», le film de Nadir Bouhmouch, sur le Mouvement du 20 février est visible en ligne à partir de demain sur son site. Pendant deux mois de tournage au Maroc, Nadir Bouhmouch, presque seul et sans budget, a voulu «montrer que les choses ne sont pas toujours telles qu’elles apparaissent. L’image d’un Maroc parfait qu’essaye d’établir le Makhzen n’est pas la réalité.» Le processus de