Les arrivées estivales des résidents marocains à l’étranger continuent de décroitre. La phase des arrivées ne devrait d’ailleurs pas tarder à se clôturer. L’heure est aux départs. Plus d’un million de MRE sont déjà sortis du territoire, la plupart par voie maritime.
Avec un ramadan précoce cette année, les arrivées des MRE pour l’été 2011 progressent lentement vers le point mort. Ces arrivées, jusqu’à présent, sont supérieures à celles enregistrées en 2010, pour la même période. Le bateau reste le moyen de transport privilégié.
La traversée de Gibraltar en bateau reste chère tandis que le prix d’un billet d’avion, avec l’arrivée des low cost au Maroc, a fondu comme neige au soleil. Les MRE pourraient, cette année, être plus nombreux à préférer l’avion au ferry.
Selon les autorités espagnoles, au total, près de 650 000 personnes ont traversé le détroit de Gibraltar depuis le 3 juin 2011, à destination des pays d’Afrique du Nord. Constitué en grande partie de MRE, ces arrivées massives, plus tôt dans l'année qu'en 2010, le transport maritime a repris le dessus sur l'avion.
Les retours des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont connu quelques perturbations ce week-end à cause de vents d’ouest, qui ont soufflé sur le Détroit de Gibraltar, et considérablement ralenti le trafic. Selon les médias espagnols, les choses allaient déjà mieux ce lundi.
Le ministre des MRE prendra-t-il le problème à bras le corps ? Interrogé lors d'une conférence de presse le mercredi 6 octobre sur la hausse continue et inexpliquée des prix des bateaux entre l'Espagne et le Maroc, il s'est dit choqué par cette inflation injustifiée et à déclaré avoir contacté les compagnies pour leur faire part de sa colère.
Au Maroc, de nombreux observateurs avertis s’interrogent sur le déroulement de la «saison» estivale 2010 en ce qui concerne l’arrivée massive des Marocains résidant à l’étranger.
Un membre de la Guardia Civil s'est fait arrêté hier par les forces de l'ordre marocaines à la frontière avec Sebta. Celui-ci s'est avéré être le propriétaire d'un bateau utilisé pour le trafic de drogue. Il sera finalement relâché quelques heures plus tard.
Le chalutier canari, le « Nuevo Francisco Javier » qui a été arraisonné le 20 juin dans les eaux marocaines pour pêche dans une zone réservée, pourrait être libéré aujourd'hui, selon une source rapportée par EFE.
18.000 euros c’est l’amende à laquelle ont été condamnés les trois membres d’équipage du bateau intercepté au large des côtes marocaines et plus précisément, près de la ville de M’diq. D’après l'agence de presse espagnole Efe, l’engin espagnol aurait été repéré en flagrant délit de pêche illégale.