Modèle régional et même international en matière de lutte contre le terrorisme, le Maroc doit cependant faire face au rapatriement de plusieurs de ses citoyens partis rejoindre les rangs de Daech. Bien qu’efficace, l’approche marocaine reste limitée à quelques champs d’actions et ne devrait pas détourner l’attention sur la nécessité de répondre à des préoccupations plus larges.
Grand-mère de 63 ans, Latifa a vécu à Fès, jusqu’à ce qu’un appel de sa belle-fille depuis la Syrie lui annonce le décès de son fils de 42 ans, lors d’un attentat à la bombe. Elle alors décide d’aller elle-même sortir ses cinq petits-enfants du gouffre, mais sans pouvoir revenir au Maroc.
L’homme le plus recherché au monde avait été visé par une tentative de coup d’Etat. Un ancien combattant, d’origine marocaine, évoque un plan orchestré par un groupe de djihadistes marocains.
A l’issue de cinq heures d’échange avec l’ingénieur marocain «Abou Mansour», qui a rallié la Syrie en 2013, la plateforme américaine Homeland Security Today publie un long témoignage. Détenu en Irak, le djihadiste explique en quoi a consisté son rôle de coordinateur avec les services turcs au sein de Daesh.
Le Maroc avait vite réagi au retour en force de John Bolton, nommé par Donald Trump il y a un an, sur la scène politique américaine. Il a multiplié les initiatives contre l’Iran, pour le Venezuela et en faveur du rapatriement de ses ressortissants détenus par les Forces démocratiques syriennes.