En attendant le scrutin présidentiel au Nigeria (février 2019), la question de l’adhésion ou non du Maroc à la CEDEAO devient le cheval de bataille de certains opposants au deuxième mandat de Buhari. C’est le cas de l’avocat Femi Falana.
Encore une fois, l’association nigériane des anciens diplomates revendique son opposition à l’adhésion du Maroc à la CEDEAO. Le Nigéria connaitra, le 16 février 2019, de nouvelles élections présidentielles. Rabat devra régler la question avant cette échéance.
Relancer l’adhésion à la CEDEAO par une nouvelle politique est une priorité pour le nouveau ministre des Affaires africaines. Mouhcine Jazouli est appelé à convaincre les milieux d’affaires des pays de la région pour ainsi lever toute réserve à propos de la requête marocaine.
Bien avant que des forces politiques et économiques au Nigéria n’aient pris la tête du mouvement d’opposition à l’adhésion du Maroc à la CEDEAO, c'est en Afrique du sud que les plus farouches opposant avaient dégainé leurs armes. Conscient de cette réalité, Rabat tente de plaider sa cause auprès de Pretoria.
Le Plan gazier revient dans l’actualité, grâce la mise en consultation publique hier d’un avant-projet de loi relatif au secteur aval du gaz naturel. S’il propose un cadre pour le plan «Gas to Power», il n’évoque pas le gazoduc Nigeria-Maroc. Les questions liées à la connexion des deux projets restent ainsi sans réponses.
Le Togo renonce à accueillir le sommet de la CEDEAO du 16 décembre. Les tensions politiques qui secouent depuis des mois ce pays ont contraint le président Faure Gnassingbé à prendre cette décision. La réunion aura lieu à Abuja, où se concentrent les opposants à l’adhésion du Maroc au groupement régional.
Au Nigéria, les opposants à l’admission du Maroc à la CEDEAO poursuivent leur campagne de mobilisation. Néanmoins, le royaume a désormais l’appui de l’une des personnalités les plus influentes du pays : l’émir de Kano, un adepte de la Tariqa Tijania et ancien gouverneur de la Banque centrale.