Dans un pays menacé par le stress hydrique, les barrages sont des édifices essentiels, pour ne pas dire vitaux, pour l'alimentation en eau potable ou l'irrigation agricole. Mais l'intérêt national se heurte parfois à la préservation d'une faune et d'une flore unique dans la région.
Le Maroc consomme déjà plus d’eau que le renouvellement naturel de ses nappes phréatiques. Avec le réchauffement climatique, les ressources en eaux du pays devraient encore se réduire de 7,6% à 40% d’ici la fin du siècle. Une situation dangereuse pour l’économie marocaine qui dépend majoritairement de l’agriculture pluviale.
Les habitants de Tizinzou – un village situé dans la région de Midelt - sont en colère. Et pour cause, ils sont menacés d’expropriation pour l’achèvement de la construction d’un barrage. Depuis 6 ans, ils ne cessent de manifester leur mécontentement.