Le ministère de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement a annoncé une baisse importante des réserves en eaux dans les barrages du royaume à fin août par rapport à la même période l'an dernier. Or, le niveau élevé de l'an dernier n'a pas empêché l'agriculture d'être impactée par la faible pluviométrie. Cette année encore, les pluies de fin d'année seront
Dans le cadre de sa stratégie nationale de l’eau, le Maroc prévoit – entre autres - la création de 59 nouveaux barrages dont 28 de grande taille d’ici 2030 afin de faire face aux besoins hydriques qui s’accroissent au fil des années. Mais ces objectifs sont-ils réalistes, quand on sait que la réalisation d’un seul barrage de moyenne capacité peut s’étaler sur plusieurs années ?
Le record historique de chaleur atteint par Marrakech hier vient de remettre sur le devant de la scène la question préoccupante de la sécheresse au Maroc. Sévissant depuis plusieurs mois, celle-ci inquiète à bien des égards. Entre baisse des recettes agricoles, chute du niveau de remplissage des barrages, et accélération de la propagation des feux de forêts, on comprend vite pourquoi.
Les climatologues du GIEC sont inquiets. Le monde connait de plus en plus d’épisodes météorologiques exceptionnels à cause du dérèglement climatique. L'un des épisodes auquel le monde doit s’habituer est la tombée plus fréquente de pluies. Le Maroc ne devrait pas être épargné par ce phénomène. Mohammed Saïd Karrouk, l’un des climatologues marocains du GIEC, demande au