Cette phrase qu’une personne, originaire d’une région touristique, a entretenu et réentendu des dizaines -voir des centaines- de fois au gré des rencontres et des voyages, surtout à l’étranger. Cette phrase que je prends souvent avec philosophie et au sérieux bien rarement.
Entre crimes contre l’humanité commis par le régime baathiste en Syrie et assassinat d’écoliers juifs en France, l’actualité au Maroc peut sembler anodine vu de l’extérieur. Les Marocains savent, eux, qu’il n’en est rien. Une économie menacée par la sécheresse – au pays de «gouverner, c’est pleuvoir» (formule du Maréchal Lyautey), chacun sait ce que cela signifie – et
Il n’y a pas de chemin vers l’horizon. La cruauté des montagnes nous encercle de partout. L’hiver a eu raison de nos bêtes et de nos récoltes. Nos aspirations à la vie sur cette terre, la nôtre, sont avortées par le temps et l’attente du néant. Nous somme restés à pleurer sur le drame d’une vie dont nous sommes spectateurs.
Lorsqu’une star comme Jennifer Lopez fait le déplacement spécialement de Los Angeles-Casablanca, en jet privé, (cf notre article) pour inaugurer le Morocco Mall (cf notre article) devant la crème de la crème casablancaise, cela attise la curiosité des médias américains. L’Associated Press a donc décidé d’envoyer un de ses journalistes à Casablanca, pour découvrir ce centre commercial
Qui l’eut cru ? Les Arabes qui n’ont plus rien inventé depuis la création du chiffre zéro, viennent de démontrer avec plus de talent que n’importe quel scientifique, la véracité de la théorie du chaos. Le battement d’aile d’un papillon arabe a changé la face du monde arabe.
Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et la Ligue arabe ont rendu public le dimanche 20 décembre au Caire, le Rapport arabe sur le développement humain 2009. Avec 31,8%, le Maroc fait parti des pays où l’Indicateur de pauvreté humaine (IPH) est supérieur ou égal à 30%.
Marrakech la ville symbole de la réussite du modèle touristique marocain est au centre d’un débat qui agite le Maroc au gré des découvertes et des scandales. Il s’agit bien sûr d’un tourisme moins honorable, le tourisme sexuel, appelé pudiquement « dégradation des mœurs ». Pour ouvrir le débat à notre tour, nous avons sollicité les internautes. Leurs avis sont à l’image du débat intermittent que connaît la société marocaine. Plus de 2800 personnes ont répondu.