Au classement du rapport sur l’écart entre les genres, publié chaque année par le Forum économique mondial, le Maroc a occupé la 136e place parmi 146 pays. Il fait ainsi partie des dix derniers pays à avoir le plus de retard à rattraper, particulièrement du fait de l’écart entre les dispositions égalitaires de son arsenal juridique et leur mise en œuvre effective et transversale.
Le Maroc reste globalement proche des moyennes mondiales pour les objectifs de la Conférence internationale pour la population et le développement (CIPD) en matière de santé sexuelle et reproductive, indique l’UNFPA dans son rapport sur la population en 2023.
Des ONG féministes ont critiqué la dernière sortie du PJD sur l’égalité dans l'héritage, pointant une tentative visant à clore le débat sur la question et appelant à «renouveler la jurisprudence islamique» pour accompagner les mutations de la société.
Le Maroc est classé 136ème au niveau mondial dans le Rapport annuel du Forum économique mondial (WEF) sur les inégalités femmes-hommes dans le monde. Le royaume se maintient ainsi parmi les pires pays du monde en termes d'égalité des sexes.
Au lendemain de l’appel des associations féministes marocaines pour adopter l’égalité de genre comme moyen pour consacrer le développement durable, le Haut-commissariat au plan (HCP) a inscrit ses travaux sur cette thématique dans la même dynamique, afin de répondre aux défis sociaux, économiques et climatiques à la fois.
Malgré le progrès en matière de législation relative aux droits des femmes au Maroc, le principe de parité est encore négligé dans plusieurs domaines, notamment en politique et en entreprise. Quelques mois avant la première année de la pétition n°1/2021 du collectif Parité Maintenant acceptée par le Parlement, la militante Imane Ghanimi revient sur la question.
Les procédures concrètes tant attendues pour une réelle autonomisation des femmes tardent à être lancées, elles sont même absentes du programme gouvernemental, selon les organisations féministes. Celui annoncé assoie plutôt le rôle familial et reproductif des citoyennes.
Bien que les femmes améliorent légèrement leur représentativité à la Chambre basse, ce résultat n’a été possible que grâce aux listes régionales. Seules 6 femmes ont été élues avec des listes électorales locales.