L'attention médiatique sur la contestation au Maroc a baissé après le discours du roi du 9 mars, mais le Maroc n'en est pas moins dans une phase cruciale du processus démocratique. Les travaux sur les réformes de la constitution se font à huis clos. Aujourd'hui se pose la question : un débat sera-t-il organisé sur le texte que présentera la commission de révision? Des amendements pourront-ils être apportés ?
Mustapha Ramid, député du Parti Justice et développement (PJD) et président du groupe Justice et développement à la Chambre des représentants a renoncé hier mercredi à démissionner. Il a fait savoir sa nouvelle décision lors d’une conférence de presse à Rabat, a rapporté l’AFP.
Le parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD), Mustapha Ramid, a annoncé lundi qu'il démissionnerait de son poste de député du parlement pour des raisons politiques. Selon lui, l’institution parlementaire aurait perdue son autorité, et lui même aurait été «gêné» dans son travail. Faits inédits au Maroc.
Le journaliste-écrivain Ali Bahaijoub se présente aux élections législatives britanniques qui auront lieu jeudi, 6 mai 2010, pour tenter de devenir le premier Marocain à entrer dans la chambre des Communes. Il entend faire valoir son expérience dans les médias et dans l'enseignement, mais la concurrence est rude.
La mission d'information parlementaire sur le voile intégral a reçu le mercredi matin une Française d’origine marocaine, vivant à Avignon et « pratiquant le port du voile intégral », a-t-on appris de l’AFP, citant une source parlementaire.
Décidément, l’exercice politique n’est pas un long fleuve paisible, loin s’en faut. Impacté par les aléas de l’environnement (obéissant aux spécificités propres à chaque société), la construction d’un exécutif en mesure de satisfaire les intérêts des uns puis de répondre aux exigences des autres, est loin d’être de tout repos. Et ce n’est pas Abbas El Fassi, Premier ministre marocain qui démentira.