La population carcérale ne cesse d’augmenter au Maroc. Pour remédier à cette situation, des ONG proposent une révision de la procédure de la détention provisoire. Un appel qui n’a pas été entendu par le ministre de la Justice
Après des mois de laxisme, les autorités réagissent à la succession d’agressions commises par des salafistes contre des citoyens marocains. Rabat tente d’éviter ce qui se passe, actuellement, en Tunisie et Libye.
Est-ce le début de la fin de la lune de miel entre le PJD et les salafistes? Ces derniers jouent la carte El Himma pour que le dossier de leurs détenus puisse avancer. Benkirane, après neuf mois à la primature, n’a rien pu faire à ces «frères» salafistes. Et pourtant la Haute délégation des prisons est sous sa tutelle.
L’Administration pénitentiaire et de la réinsertion met en vente une quarantaine de prisons. La raison ? Vétusté. Ces prisons qui datent du protectorat seront donc mises sur le marché, soit près de 4 500 hectares. D’autres prisons seront construites en remplacement pour un budget de 325 millions de dhs.
La situation des prisonniers marocains en Libye inquiète l’Observatoire marocain des prisons (OMP), surtout en cette période de quasi chaos qui prévaut dans ce pays. Dans une lettre adressée à plusieurs institutions marocaines, l’OMP tire la sonnette d’alarme et appelle les autorités à agir pour secourir ces détenus. Au ministère en charge des Marocains de l’étranger, on affirme être très