A chaque affaire de viol ou d’agression sexuelle rendue publique, certains internautes s’en donnent à cœur joie pour décrédibiliser la parole de la victime et maintenir la honte dans son camp. Les militantes féministes et les associations de défense des droits des femmes réclament que cette honte change de camp.
«La question de la virginité n’est plus aussi taboue qu’avant», se frayant un chemin dans le débat au Maroc. Mais qu’en est t-il de sa sacralité ? Est-ce qu’elle a toujours la même importance qu’avant ?
Tracer des limites sans jamais expliquer ni le pourquoi ni le comment. Se taire et faire taire quand il s’agit de parler de notre vie sexuelle. Etouffer la parole quand elle ose frôler le domaine de la sexualité. Ces sont des points parmi tant d’autres que Leïla Slimani soulève dans son dernier ouvrage pour nous inviter à y réfléchir, à nous remettre en question, et par la même occasion à nous questionner sur notre
Jihad Eliassa est l’exemple de l’artiste qui fait parler de lui. En seulement quelques années, ce jeune homme a attiré l’attention des Marocains, dont plus de 120 000 suivent sa page «Dictons Marocains» sur Facebook. Ces dernières semaines, l’artiste s’est lancé dans des créations originales et entourées de mystères. Détails.
A ce jour, il est encore impensable au Maghreb d’affirmer ou de lancer haut et fort qu’on est homosexuelle. Des jeunes femmes ont accepté de se livrer à cœur ouvert et nous ont confié qu’elles n’osent pas afficher au grand jour leurs préférences pour les femmes plutôt que les hommes. Certaines, croyantes voire pieuses, sont en couple. Est-il permis pour un musulman d'être gay? Si le texte coranique refuse
Aucune statistique n’existe sur le vaginisme. Et pourtant, plusieurs femmes disent souffrir le martyre pendant l’acte sexuel. Si certaines vivent le vaginisme dit «primaire», c'est-à-dire pendant leurs premiers rapports sexuels, d’autres femmes passent soudainement d’une vie sexuelle épanouie au vaginisme «secondaire». Pourquoi ? Comment reconnaitre un vaginisme ? Et surtout, comment se soigner ?
Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité, s’est prononcée en début de semaine en faveur d’une légalisation «partielle» de l’avortement. Une voix officielle qui s’élève auprès de celles de Yasmina Baddou, ministre de la santé, et de quelques ONG marocaines, telles que l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC). Une