Comme chaque année, le Maroc a dépêché plusieurs centaines d’imams, conférenciers et conseillers sociaux et religieux en Europe pour prêter main forte pendant le mois de ramadan. Au moment où les questions autour de l’islam font débat dans les pays de l’UE, la Fondation Hassan II assure que la sélection des profils est de plus en plus fine, qualitativement parlant. Détails.
La Tunisie et la Libye font face à la montée en puissance de courants salafistes radicales. En Guinée, les autorités locales, assistent résignés à une lutte déclarée entre chiites et wahhabites pour le contrôle de la communauté musulmane de ce pays. Les trois Etats tentent de récupérer le terrain perdu dans le domaine religieux en demandant au Maroc de former leurs imams et prédicateurs.
Une cinquantaine d’imams venus de plusieurs villes du Royaume ont protesté lundi dernier contre la mainmise de l’Etat sur les affaires religieuses. «Plus de droits» était le mot d’ordre de cette manifestation, inédite au Maroc.