Mohamed Oubenal et Abdellatif Zeroual, chercheurs, détaillent dans leurs travaux, la façon dont la monarchie marocaine a adapté ses moyens de contrôle des élites économiques aux modes de gouvernance modernes des entreprises.
Finalement l’USFP n’a pas obtenu le ministère des Affaires africaines. Ce sont les hommes du Palais qui continueront de gérer ce dossier. Logique : les partis marocains ont peu d'influence sur le continent.
Le gouvernement El Othmani est sur le point d’entamer la dernière ligne droite. Les partis de la majorité jouent des coudes pour glaner le maximum de ministères. A ce jeu, c’est le Palais qui fixe le tempo.
Samedi 25 mars, Saâdeddine El Othmani, numéro deux du PJD et nouveau chef du gouvernement, parvenait à former une coalition gouvernementale après 5 mois de blocage en consentant à la dernière exigence du RNI : la participation de l’USFP. Thierry Desrues, chercheur à l’Institut des études sociales avancées (IESA) de Cordoue-CSIC et responsable de la rubrique Maroc au sein de la revue «L'Année du