Ce lundi à la Chambre des représentants, Lahcen Daoudi a attribué la responsabilité du retard de développement que connaissent les régions frontalières aux précédents gouvernements qui se sont succédé depuis l’indépendance. En revanche, le ministre a couvert d'éloges l'action du cabinet El Othmani.
A Jerada, les derniers verdicts visant les manifestants du Hirak du Rif ne passent pas inaperçus. Alors que le dossier des détenus dans la ville minière est en phase d’instruction, ces derniers observent une grève de la faim. En toile de fond, la crise de confiance au sein des acteurs mobilisés pour leur libération ne facilite pas la tâche.
On ne le dira jamais assez, nous Marocains, sommes dans l’incapacité de se projeter dans un destin commun. Déchiré entre des disparités sociales qui ne cessent de se creuser, et un vide politique qui se nourrit d’une dégradation morale, institutionnelle et intentionnelle, le Maroc fait face aujourd’hui à un double défi : Changer de doctrine de développement tout en s’engageant sur la voie d’une