Bachir Mustapha Sayed compte expérimenter une vielle recette : La contestation à grande échelle dans les villes du Sahara. Il parie sur la rue et prévoit de tourner la page des «oppositions des salons». Dimanche, les grandes lignes de sa politique ont été présentées devant une vingtaine de polisariens de l’intérieur.
Sauf coup de théâtre, les membres de l’Istiqlal éliront dimanche 1er octobre Nizar Baraka à la tête du parti. Une ascension que le président du Conseil économique, social et environnemental doit en grande partie au Sahraoui Hamid Ould Errachid. C’est lui le nouvel homme fort du parti. Baraka parviendra-t-il à s’affranchir de la tutelle du maire de Laâyoune ?