Le PJD est le large vainqueur des législatives du 25 novembre, mais il n’est pas en mesure de gouverner seul. Ses 107 sièges ne lui donnent pas la majorité absolue au parlement et l’obligent à des alliances pour former un gouvernement de coalition. Une première épreuve pour Abdelilah Benkirane qui se heurte aux surenchères des formations politiques. Des partis dont les alliances pré-électorales ne résistent
A des intervalles très courts, les royaumes du Maroc et de Jordanie ont vu se manifester à leur égard, l’intérêt des grandes puissances de l’Occident (G8) et des monarchies pétrolières du Golfe persique. Alors que ces pays n’ont pas (encore) connu les mêmes tourments que la Tunisie, l’Egypte ou la Libye, on s’interroge sur les dessous de ces mains si généreusement tendues.