Du 6 novembre 2018 à aujourd’hui, le Maghreb a connu de grands changements. L’Algérien Abdelaziz Bouteflika, le Tunisien Béji Caid Essebsi et le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz ont quitté le pouvoir. Une perspective historique s’esquisse conduisant le roi Mohammed VI a espérer une relance du projet du grand Maghreb.
Bien qu’il stagne à la 75e place depuis l’année dernière, le Maroc continue de faire mieux que ses voisins maghrébins et africains. Il arrive ainsi à la première place au Maghreb et troisième en Afrique, selon l’indice de compétitivité du World Economic Forum (WEF).
Selon le Fonds monétaire international (FMI) des Nations unies, le ratio de la dette marocaine a atteint 65,1% du produit intérieur brut du pays. Un ratio qui devrait connaître une lente diminution au cours des cinq prochaines années, souligne-t-on.
Le Global Firepower Index classe le Maroc au 61ème rang sur 137 pays, en recul de six places par rapport à l’édition de l’année dernière. L’Algérie, classée au premier rang au Maghreb, recule elle aussi.
Au Maroc, le pourcentage du revenu du travail revenant aux 10% des travailleurs les plus riches a été de 44,69% en 2017, un indicateur des inégalités qui reste le deuxième plus élevé au Maghreb. C’est ce qui ressort du Labour Income Share and Distribution dataset» publié par l’Organisation internationale du travail (OIT).
Henley & Partners, société de conseil en citoyenneté mondiale et résidence basée à Londres, a rendu public cette semaine son classement de tous les passeports du monde en fonction du nombre de destinations auxquelles leurs détenteurs peuvent accéder sans visa préalable. Un classement qui place le Maroc à la 83e place mondiale, aux côtés du Bénin.