Le Pérou vient d'annoncer officiellement le retrait de sa reconnaissance de la «RASD». Une bonne nouvelle pour le Maroc après le rétropédalage de la Colombie en faveur du Polisario.
En Amérique Latine, le Maroc et l’Algérie mobilisent leurs relais médiatiques, politiques et associatifs. Le dossier du Sahara est au coeur d'ouvrages d'écrivains et d'experts latino-américains.
Le président uruguayen Luis Lacalle Pou a exprimé dimanche sa volonté de «hisser les relations de coopération bilatérale à un niveau meilleur» entre son pays et le Maroc. Le Front Polisario était, pour sa part, le grand absent de cette cérémonie, alors que Montevideo reconnaît la «RASD» depuis décembre 2005.
L’année 2019 a été marquée par plusieurs annonces de gel et de retrait de la reconnaissance de la «RASD», en plus d’ouverture de consulats au Sahara. Mais si le Maroc a de l’espoir de voir d’autres pays latino-américains changer leurs positions quant à ce dossier, le processus onusien pour le règlement de cette question reste en suspens, en attendant la nomination d’un successeur de Köhler.