Le 20 août 1953, la France exile le sultan Mohammed V et sa famille. Une décision prise alors que son autorité, établie par le traité du protectorat de 1912, a été sérieusement remise en question par la Cour internationale de justice (CIJ).
Aujourd’hui, la France célèbre l'anniversaire de la libération de la Corse de l’occupation allemande. En 2013, le président François Hollande et le prince Moulay Rachid ont rendu hommage aux soldats marocains qui ont joué un rôle primordial dans cet événement. Mais la Corse à également marqué l’histoire du Maroc d’une autre façon, en étant pour quelques mois une terre
La récente polémique sur la construction d’un mémorial de l’Holocauste près de Marrakech a donné lieu à une forme de «débat réflexe» qu’avait étudié Sophie Wagenhofer, en 2012, lors des discussions autour du titre de «Juste parmi les Nations» de Mohammed V.
La fête de la Révolution du roi et du peuple a été le fruit d’une négociation entre le Palais et des figures de la résistance. Rien n’a été oublié : du choix du jour de la célébration aux discours de Mohammed V et de Fqih Basri, tout avait fait l'objet d'un accord avant qu’il ne soit une page oubliée de l’Histoire du Maroc.
De novembre 1956 à fin mai 1959, l'Assemblée nationale consultative a servi d'école pour la classe politique marocaine. Une parenthèse dominée par l’Istiqlal, une influence qui a précipité sa chute.
Le soulèvement du Rif a duré 157 jours, entre le 7 octobre 1958 et le 13 mars 1959. Abdelkrim Khattabi, leader de la résistance rifaine avant son exil en Egypte, avait appelé l’ancien président égyptien Gamal Abdel Nasser à soutenir la population.
Dans son discours à l'occasion de la Marche de la verte, Mohammed VI a puisé dans l’Histoire pour défendre la marocanité du Sahara, se référant au discours de Mohammed V à M’Hamid El Ghizlane du 25 février 1958. Le roi a une nouvelle fois, et à la faveur d'un contexte international particulier, réitéré son rejet de toute solution pour la question du Sahara qui ne respecterait pas la
Le Hirak du Rif n’est pas sans rappeler le soulèvement de 1958. Les revendications portées par les manifestants au lendemain de l’indépendance sont toujours d’actualité.
Me Isaac Charia est membre de la défense des détenus du Hirak à Al Hoceima et Casablanca. Dans une interview accordée à Yabiladi, il révèle la proposition des avocats de boycotter les audiences en appel pour le groupe d’Al Hoceima et annonce le souhait des habitants du Rif de dialoguer avec une commission royale, non pas avec le gouvernement, le wali ou les élus.