Un historien marocain révèle que El Khattabi avait refusé d’être roi du Maroc à la place de Mohammed V. Il s'agissait d'une offre française faite au rifain via Allal El Fassi.
Entre février et mars 1961, l'histoire du Maroc retient deux principaux faits marquants. D’abord, le décès prématuré du roi Mohammed V puis l’intronisation, le 3 mars 1961, du roi Hassan II.
Le 2 mars 1956 acte officiellement la fin du protectorat français au royaume. Pendant le règne de Mohammed V, en sa qualité de roi du Maroc libre et de sultan, la fête de l’indépendance était célébrée à cette date. C'est sous Hassan II qu’il y a eu le changement qui prévaut encore aujourd’hui malgré des tentatives d’honorer ce jour en 2011.
Le 26 février 1961, le roi Mohammed V est décédé après une intervention chirurgicale bénigne. Une mort qui garde encore quelques mystères et qui a soulevé plusieurs questions à travers les décennies.
Après l’indépendance du Maroc, le royaume appelait à l’annexion de la Mauritanie, encore sous colonisation française, dans un discours du roi Mohammed V le 25 février 1958 à M’Hamid El Ghizlane. Un discours qui évoquait clairement la subordination du pays de Chenguit, une revendication adoptée également par le parti de l’Istiqlal.
La génèse de la Fête du trône au Maroc remonte à 1933, lorsque l’écrivain algérien Mohamed Ben Saleh Maysa, qui vivait dans le pays, en a eu l’idée.
Le 14 janvier 1943, plus de 3 ans après le début de la Seconde guerre mondiale, le président des Etats-Unis Franklin Roosevelt décide de convoquer le Premier ministre britannique, Winston Churchill, ainsi que les généraux français Henri Giraud et Charles de Gaulle pour une conférence internationale à Casablanca. La célèbre Conférence d’Anfa durera 10 jours et se consolidera par plusieurs décisions
Le 11 janvier marque la publication du Manifeste de l’indépendance, soumis en 1944 au Protectorat français pour exiger la fin de la présence coloniale au Maroc. Malika El Fassi est la seule femme à signer le document, parmi plus de 60 acteurs politiques et syndicaux de la résistance.
Le 11 janvier 1944, soixante-dix nationalistes marocains rédigeaient un Manifeste exigeant l’indépendance du pays. Ce texte marqua un tournant dans l’histoire du Maroc, où les rapports entre le Protectorat et le mouvement nationaliste étaient de plus en plus tendus.
Au début des années 1980, la Guinée a mis le portrait du roi Mohammed V sur sa monnaie nationale, en reconnaissance pour son rôle dans la libération du continent africain du colonialisme. Des décennies plus tard, l'actuel président Alpha Condé a baptisé le Palais des Nations dans la capitale, Conakry, avec le nom de Mohammed V.