Pendant des décennies, les relations entre les dirigeants du Maroc et de la Libye ne furent pas au beau fixe. Tantôt sous tension, tantôt rompus, ces rapports diplomatiques en dents de scie remontent au règne de Mohammed V et d’Idriss Ie El-Senussi.
Dans son livre «Mémoires d’un diplomate sur les relations maroco-mauritaniennes», l'ambassadeur marocain Kacem Zhiri avait levé le voile sur un chapitre de la série des soutiens du Maroc au Front algérien de Libération Nationale en Afrique. Un pan de l'histoire contemporaine des deux pays qui contraste avec les relations d'aujourd'hui.
C’est en 1908 que des notables remettent au sultan Moulay Abd al-Hafid un mémorandum de réformes politiques, instaurant un parlement. Le 12 août 1956, le roi Mohammed V inaugurait une session du Conseil national consultatif, un organisme dont les membres étaient désignés et non élus. Les urnes n’entrent en jeu qu’en 1963. Depuis le parlement a tangué au grès des aléas de la politique avec parfois des phases
La plupart des livres d’Histoire qualifient Mohammed Ben Arafa de traître et d’agent du Protectorat français sans évoquer son «règne» court sur le Maroc ni son sort après le retour du sultan Mohammed Ben Youssef d’exil et l'indépendance du Maroc.
Il y a une commémoration qui passe inaperçu chaque été. Le lancement des travaux de route Al Wahda, la route de l’unité, le 5 juillet 1957. Lancée par le roi Mohammed V, elle a pourtant mobilisé près de 12 000 jeunes et revêt une symbolique de mobilisation de toute une génération au lendemain de l’Indépendance.
Le roi Mohammed V était l’un des plus grands fans du Qari égyptien Abdelbasset Abdessamad. Impressioné par sa lecture du saint Coran, en 1960, le souverain lui proposa de venir s'installer dans le royaume, lui offrant même la nationalité marocaine et le poste de Qari du palais. Une offre poliment déclinée par le cheikh égyptien.
Dans les années 1960, les essais nucléaires au Sud-Est de l’Algérie ont été au cœur d’une crise diplomatique entre le Maroc et la France. A l’époque, Mohammed V avait mobilisé les pays africains et saisi l’ONU, en rappelant l’impact de ces essais ainsi que les revendications marocaines du Sahara oriental.
«Le Comité rifain» ou le rêve de Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi de lancer, depuis Le Caire, une nouvelle révolution armée. Il voulait marquer ainsi son opposition aux accords de La Celle-Saint-Cloud.
La célébration de l'anniversaire du jour de la Nakbah en Palestine occupée a coïncidé en 2018 avec le massacre de 60 manifestants palestiniens, tués par l'armée israélienne à la frontière avec la bande de Gaza lors de protestations contre l'inauguration de l'ambassade américaine à Jérusalem. Histoire de la réaction du Maroc, le jour de la Nakbah et au lendemain de l’annonce de la