Un Marocain converti au christianisme a-t-il été la cible d’une tentative de meurtre ? La police évoque une autre version. Détails.
Même s’il s’est déclaré opposé aux campagnes d'évangélisation des Marocains, le ministre de la Justice, Mustapha Ramid, a annoncé que l’avant-projet de loi du code pénal ne sanctionne pas la conversion à une autre religion. Une ouverture qui a ses limites.
Nouvelle interpellation dans les milieux présumés convertis au christianisme. La police de Fès a interrogé pendant onze heures, un jeune homme en possession d’une Bible.
Le 27 août dernier, les gendarmes d’Aïn Aïcha, une commune rurale, relevant de la province de Taounate, avaient arrêté un Marocain converti au christianisme. En première instance, celui avait été condamné à trente mois de prison. Aujourd’hui, la cour d’appel de Fès l’acquitte. Un verdict qui a mis en sourdine, le temps d'une affaire, l’article 220 du code pénal.
C’est la dernière ligne droite dans l’affaire de Mohamed El Baladi que la justice marocaine accuse de conversion au christianisme et d’avoir tenté d’ébranler la foi d’un mineur musulman. La cour d’appel de Fès prononcera son verdict le 6 février prochain. La société civile n’a qu'un mois et quelques jours pour se mobiliser.
L’affaire du jeune marocain, originaire de Taounate, condamné à trente mois de prison pour s’être converti au christianisme a connu, hier, sa deuxième audience en appel. Désormais, onze avocats soutiennent gracieusement Mohamed El Baladi. Un geste qui a ému la famille du prévenu.
Le début procès en appel du Marocain condamné à trente mois de prison après avoir embrassé la foi chrétienne a réservé à la famille du prévenu une bonne surprise. La Cour lui a octroyé la liberté provisoire.