Les militants du 20 février étaient de nouveau dans la rue ce dimanche 25 septembre. Dans plusieurs villes du royaume, notamment à Casablanca, Rabat, Marrakech ou Tanger, des milliers de manifestants ont scandé des slogans en faveur d’une meilleure justice sociale et des reformes politiques profondes. Dans la capitale économique, un appel au boycott de la Lydec (Lyonnaise des Eaux de Casablanca) sera lancé dans les jours à venir.
Le début d'année 2011 a connu une intensification des révoltes arabes avec la chute des présidents tunisiens et egyptien. Le 20 février, inspirés par ces exemples, des milliers de Marocains, descendent dans les rues pour entamer leur «révolution», à l’appel du Mouvement du 20 février. Ils n’avaient pas demandé un changement à la tête de l'Etat, mais une limitation des pouvoirs du roi.