L’annonce de la visite de Staffan de Mistura dans les camps de Tindouf a grippé la machine de communication du Polisario. C’est du moins ce que laisse transparaitre les déclarations contradictoires de deux têtes d’affiche du mouvement séparatiste sur l’option référendaire.
En Espagne, le chef du gouvernement a martelé son rejet à l’organisation d’un referendum du peuple catalan. En revanche, il est pour l’autodétermination du peuple sahraoui. Deux poids deux mesures.
Sur le dossier du Sahara, il est rare de voir une personnalité politique tenir des positions contraires à celles défendues par le Palais. Abderrahim Bouabid, le premier secrétaire de l’USFP, de 1974 jusqu’à sa mort en janvier 1992, fait figure d’exception. Pour avoir osé dire non au roi Hassan II, en 1981, il a été emprisonné pour «atteinte aux citoyens dans leur attachement à la personne du
A la faveur d’une campagne médiatique internationale, aux Etats-Unis, en Russie et au Parlement européen, le Polisario pose ses conditions à des négociations avec le Maroc.
Devant les participants au séminaire régional du Comité spécial de la décolonisation, le Front Polisario a tenté de surmonter son amertume quant à la résolution 2468 du Conseil de sécurité en insistant sur les termes «indépendance» et «droit inaliénable à autodétermination». Pour le contrer le Maroc a dépêché les vice-présidents des régions
Dans un document détaillé qui a été déclassifié par les États-Unis, l’ambassadeur du Maroc Aziz Mekouar rappelait l’implication américaine dans le dossier du Sahara occidental. Ce sont les Etats-Unis qui auraient souhaité abandonner l’option du référendum, suggérant par la suite au Maroc de proposer une autonomie élargie au territoire, en réponse à la proposition de James