Après la mise à pieds de trois de leurs collègues accusés par le ministre de tutelle de motiver les étudiants médecins à boycotter les examens, les professeurs ne décolèrent pas. Ils envisagent même de nouvelles démarches de mobilisation, après avoir lancé un appel entendu par les professionnels du secteur de la santé, public comme libéral.
24 heures après le boycott des examens à hauteur de 100% dans les facultés de médecine, de médecine dentaire et de pharmacie du Maroc, trois enseignants ont reçu l’avis de leur suspension et de l’interruption du versement de leur salaire. Alors qu’ils devront comparaître devant un conseil de discipline, les grévistes dénoncent une «escalade» des ministres de tutelles, qu’ils appellent