Les habitants de Rabat et Salé ont découvert les odeurs nauséabondes du Bouregreg ce week-end. Des associatifs ainsi que des élus pointent du doigt les lixiviats qui émaneraient de la décharge d’Oum Azza.
Franco-marocaine, conseillère municipale, coach et formatrice, Bouchra Sirsalane a toujours voulu faire de «la politique autrement». Cette maman de deux garçons est à la tête d’une campagne, qui vise cette fois-ci à alerter sur les dangers de la pollution issue des masques de protection contre le coronavirus.
Dans un rapport publié la semaine dernière, la Banque mondiale aborde la question des tempêtes de poussière et de sable dans la région MENA, évoquant des pertes de 150 milliards de dollars et plus de 2,5% du produit intérieur brut (PIB) en moyenne, et évoque le cas du Maroc.
Pour l’économiste Fatiha Khihel, les entreprises marocaines ont tout intérêt à réduire leur impact environnemental afin de réduire les coûts engendrés par les activités polluantes et, ainsi, gagner en compétitivité. Les consommateurs ont eux aussi un rôle crucial.
Une étude publiée aujourd’hui dans la revue médicale The Lancet alerte sur les conséquences du changement climatique, notamment la pollution, sur la santé des plus jeunes. Leur système immunitaire en plein développement est en effet plus vulnérable que celui des adultes.