A l’approche de la chute de Grenade qui signa la fin des principautés d’al-Andalus et la victoire des armées de la Reconquista, les derniers Nasrides fuirent au Maroc. En ce XVe siècle, Ali ibn Rachid Alami construisit Chafchaouen et la gouverna, faisant d’elle un bastion contre les incursions des Ibères devenu «ville sainte».
Depuis 1914, les gisements de gaz ou de pétrole dont pourrait disposer le Maroc ont intéressé les compagnies étrangères, le Protectorat et même les autorités marocaines. Si l’exploration pétrolière et gazière s’accélère et s’interrompt au fils des années, aucune annonce faite par les compagnies n’est venue confirmer l’ambition du royaume de devenir un pays exportateur.
Vers la fin du XVIIIe siècle, après le déclin d’une industrie du sucre soutenue par les Saadiens et la hausse des importations de pain de sucre, des rumeurs feront leur apparition au Maroc à propos de l’usage de «sang de sangliers» par les Européens pour fabriquer cette denrée. Le sultan Moulay Slimane ira même jusqu’à saisir les oulémas du pays.
En 1895, une équipe de Louis Lumière, l’un des pères fondateurs du cinéma, était au Maroc pour tourner des séquences vidéos. Intitulé «Le Chevrier Marocain», le film devait faire partie d’une série de documentaires tournés notamment en Algérie et en Tunisie.
Plusieurs légendes urbaines sont apparues tout au long de l’histoire du Maroc. Si certaines nous sont parvenues à travers des contes racontés par les grands-mères, d’autres ont coïncidé avec des actualités nationales ou internationales. Zoom sur les principales légendes urbaines apparues au Maroc dans les années 1980 et 1990.
Né en 1877, au centre de la France, Jean Épinat saura construire, plus tard, au Maroc sous le protectorat français, un empire économique. Il s’appuie, en cela, sur le pacha Glaoui et le résidant général Hubert Lyautey, entre autres, pour étendre son conglomérat économique.
Si les Marocains d’aujourd’hui se rappellent encore de la grande famine de 1940-1947, le Royaume a connu de nombreuses catastrophes naturelles et épidémies. Plusieurs historiens remontent le temps pour évoquer les premières «colères de mère nature» en 1493 où famine et maladies contagieuses faisaient ravages au sein de la population.