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Breve

Maroc : Le rapport de HRW critiqué pour son traitement de l’indépendance de la justice

(avec MAP)
Publié
Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire / Ph. L'Economiste
Temps de lecture: 2'

Les autorités publiques ont critiqué, mercredi, le contenu du récent rapport de Human Rights Watch (HRW) concernant le journaliste et militant Omar Radi. Publié le 21 septembre dernier, il est perçu comme comme «tentant d’induire en erreur l’opinion publique en donnant l’impression que le système judiciaire national n’est pas indépendant».

Dans un communiqué, les autorités publiques ont affirmé que le pouvoir judiciaire était indépendant en vertu de la Constitution et que la mise en application des garanties de l’indépendance des magistrats relevait des prérogatives du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, qui n’est pas lié aux pouvoirs exécutif et législatif.

Le 15 septembre derniet, l’institution avait publié un communiqué, en réaction aux propos d’Amnesty International, critiqués pour appeler à faire pression et porter atteinte au pouvoir judiciaire au lieu de soutenir son renfircement.

Dans leur communiqué, les autorités publiques insistent ainsi que la justice est la seule responsable du dossier d’Omar Radi. Et d’ajouter que cette poursuite en justice n’est sans lien avec la fonction du journaliste, ses articles ou ses investigations, régies par le Code de la presse et de l’édition.

La même source rappelle que la qualité de journaliste ne dispense pas de la poursuite judiciaire, s’il s’avère que les actes reprochés constituent des éléments juridiques matériels et moraux nécessitant une procédure.

L’ONG Human Rights Watch, selon le communiqué, a tenté de présenter une image contraire aux tenants et aboutissants de la procédure en cours, sans fournir de preuves juridiques ou matérielles sur la non véracité des actes faisant l’objet d’investigations.

Les autorités ont par ailleurs exprimé leur étonnement du déni de HRW du droit à la liberté d’expression et d’opinion à une partie des médias nationaux, en raison de leur publication d’articles qui ne corroborent pas nécessairement les conclusions de l’organisation.

A ceci s’ajoute l’adoption par l’organisation de versions appuyant une seule partie comme c’est le cas dans l’affaire relative au soupçon de viol et d’attentat à la pudeur, indique la même source. Selon elle, l’organisation a enfreint le droit de la personne concernée à la protection judiciaire.

Les autorités publiques ont reproché également à Human Rights Watch d’avoir délibérément renié la qualité professionnelle de la plaignante, fait constaté également par le Syndicat national de la presse marocaine dans son communiqué du 24 septembre.

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