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Maroc : Peine de mort contre les assassins d’un enfant de 7 ans à Larache

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Deux semaines après l’affaire du viol et l’assassinat de l'enfant Adnan Bouchouf, la justice marocaine a condamné à la peine capitale, ce mardi 29 septembre, un couple accusé d'homicide volontaire à l'arme blanche et de mutilation du cadavre de Mohamed Ali, 7 ans.

Le verdict a été prononcé par la chambre criminelle près la cour d’appel de Tanger contre le père de la victime et de sa belle mère. Le juge, après avoir entendu les plaidoiries des avocats des deux accusés et de la victime, et le réquisitoire du parquet, a prononcé le verdict assorti d’une indemnité de 500.000 dirhams au profit de la famille de la victime devant être payée solidairement par les deux condamnés, en plus d’une indemnité d’un dirham symbolique au profit de l’Observatoire national des droits de l’enfant, qui s’est constitué partie civile dans cette affaire.

Les chefs d’accusations retenues contre les deux criminels sont l’homicide volontaire avec préméditation, l’emploi d’actes de barbarie à l’encontre des descendants et la mutilation du cadavre, et ce conformément aux articles 392 et 399 du Code pénal marocain, rapporte la MAP.

Cette affaire remonte à fin novembre 2019, quand des parties du corps sans vie d’un enfant de sexe masculin, avaient été retrouvées dans une décharge à Larache. Les recherches et investigations ont permis l’identification de la victime âgée de sept ans, tandis que les opérations de fouille ont permis de trouver le reste du cadavre dans un frigo au domicile familial.

Les enquêteurs avaient suspecté l’implication du père et de la belle-mère de la victime dans cet acte criminel perpétré au sein du domicile familial, la victime ayant été étranglée puis son cadavre mutilée, précise la même source.

Cette sentence est de nature à alimenter davantage le débat entre les partisans de l'abolition de la peine de mort et les nombreuses voix réclamant son application sur les auteurs de crimes commis contre les enfants.

Au Maroc, la dernière fois que la peine de mort a été exécutée remonte à 1993, sur le commissaire Tabit.

Article modifié le 29/09/2020 à 23h47

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