L'administration de la prison locale Ain Sbaâ 1 a indiqué, vendredi, que le détenu Soulaiman Raissouni est placé dans une cellule d'isolement sur la base d'une demande qu'il avait faite lors de son incarcération dans cet établissement.
Dans une mise au point en réaction aux «allégations contenues dans le communiqué» de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), l'administration de l'établissement pénitentiaire précise que la cellule dans laquelle est placé le concerné est dotée de toutes les conditions d'hébergement requises et est équipée d'une télévision lui permettant de suivre plusieurs chaînes satellitaires.
Le communiqué va jusqu’au point de qualifier l’AMDH d’ONG qui «prétend défendre les droits de l'Homme», assurant que «le détenu en question a bénéficié de deux visites familiales : la première le 22/07/2020 et la seconde le 11/08/2020 et ce, avant la suspension des visites dans tous les établissements pénitentiaires dans le cadre de l'épidémie du Covid-19». Le communiqué ajoute que des membres de sa famille (sa femme et son gendre) ont ensuite visité l'établissement à six reprises, dont la dernière le 23/09/2020, pour lui remettre des livres, vêtements et autres.
«Il est également en contact permanent avec son avocat, avec qui il s'est concerté à 28 reprises jusqu'au 21/09/2020», précise la mise au point.
L'administration de l'établissement pénitentiaire affirme en outre que ce détenu «communique régulièrement avec les membres de sa famille via la ligne téléphonique fixe de la prison» et «bénéficie d'une récréation quotidienne d'au moins une heure conformément à la loi».
Et de noter aussi qu’il «jouit de ses droits à la douche à l'eau chaude selon le programme et à chaque fois qu'il en fait la demande» et qu’il «a également eu des papiers et des stylos en nombre suffisant pour rédiger ses correspondances».
«L'association susmentionnée, en véhiculant de telles allégations mensongères, fait montre à nouveau que ses aspirations sont loin de la défense des droits de l'Homme et que son objectif est de dénigrer l'action des institutions», conclut le communiqué.