Experte sur les politiques de diversité et installée à Molenbeek, la politologue belgo-marocaine Fatima Zibouh fait désormais partie du Conseil d’administration du Centre pour la justice intersectionnelle (CIJ). Elle fait partie de trois nouveaux membres de ce conseil, avec Rokhaya Diallo et Saraya Gomis.
Créée à Berlin en 2017, cette ONG à but non-lucratif favorise le plaidoyer, la recherche et la formation, pour une politique de lutte contre la discrimination et une action égalitaire et inclusive.
We would like to officially welcome @fzibouh to CIJ's Executive Board! We are very excited to have her on board with us.#IntersectionalJustice pic.twitter.com/qcOpxDsqeU
— CIJ Berlin (@CIJBerlin) September 21, 2020
Fatima Zibouh est licenciée en sciences politiques de l’Université libre de Bruxelles, titulaire d’un master en droits de l’Homme de l’Université catholique de Louvain et chercheuse au Centre d’études de l’ethnicité et des migrations (CEDEM) à l’Université de Liège, où elle est aussi doctorante. Elle est spécialiste de la participation politique des allochtones et des droits humains.
La Belgo-marocaine est également secrétaire de l’Association belge de science politique. En 2010, elle a été nommée membre suppléante du conseil d’administration du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, au sein du parti Ecolo.
Avec sept autres intellectuels belges, Fatima Zibouh a été cosignataire d’une carte blanche contre le nationalisme et le repli communautaire, publiée également en 2010 dans les quotidiens Le Soir et De Standaard.