Le Bureau chargé de la liberté religieuse internationale, relevant du Département d’Etat américain, a organisé du 15 au 17 septembre un meeting par visioconférence, sur l’éducation, la résilience, le respect et l'inclusion.
Des experts internationaux y ont pris part, tels l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair et Samuel Brownback, l’ambassadeur itinérant des États-Unis pour la liberté religieuse, ainsi que le secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas, Ahmed Abbadi. L'intervention du responsable marocain a porté sur les moyens garantissant «le renforcement de l’esprit critique des capacités des jeunes et des femmes afin qu’ils soient immunisés contre les discours de haine et d’exclusion», rapporte la MAP.
A cette occasion, Abbadi a loué les efforts du royaume «dans le domaine de l’élaboration et de la promotion d’un modèle de paix religieuse basé sur les principes de tolérance et de modération, et ce, conformément aux Hautes Orientations d’Amir Al Mouminine», citant particulièrement les réformes du champ religieux entreprises par le Maroc depuis 2004.
Un approche que Stephen Biegun, secrétaire d’Etat adjoint des Etats-Unis, a appelé de ses vœux dans un discours prononcé le 15 septembre lors de la séance inaugurale du meeting. L'ambition affichée étant de contrecarrer l’expansion des idéologies prônant «l’intolérance, la discrimination et l’hostilité à l’égard de la religion - contre des personnes de toute confession, contre des croyants et des non-croyants - est une menace pour la stabilité, la sécurité et la paix dans tous nos pays».
La coopération entre la Rabita Mohammadia des Oulémas et le Bureau chargé de la liberté religieuse internationale du Département d’Etat, est bien établie. L'ambassadeur itinérant des États-Unis pour la liberté religieuse internationale, Sam Brownback, avait pris part à la conférence régionale sur la protection du patrimoine culturel des communautés religieuses, organisée par la Rabita en octobre 2019 au siège du ministère des Affaires étrangères, à Rabat. Lors d'un précédent voyage en février 2016, le diplomate américain avait rencontré les représentants de la communauté juive marocaine ainsi que des responsables musulmans.